Engagements 2023-2027

Pilotage par la données ? Pour adapter l'offre et la formation des CnFS ?

Il me semble pertinent de pouvoir introduire dans cet observatoire une montée en autonomie sur des compétences "non numériques". En ce sens , nous allons travaillé à coupler l'évaluation de la compétence technique à l'encapacitation de l'usager en se basant sur la Toile des Capabilités de l'UNSA et de La Mednum. RDV au Nec Haute-Savoie pour démarre les travaux ;-)

La valorisation des données des collectivités oui mais pas que ! Les opérateurs privés, et de services publics peuvent/doivent également contribuer grâce à leurs données, via des partenariats nationaux et locaux afin d’avoir une base de données et ainsi un pilotage efficient et utile en la matière. Ces données ne sont aujourd'hui pas accessibles !

Par ailleurs, et au-delà d’un outillage de pilotage par la donnée, un vrai besoin existe en terme de mesure d’impact des dispositifs et des financements déployés (pour piloter, mais aussi valoriser et comprendre l'impact !)

L’état des compétences recensé par Pix est une des sources de données.
L’état des compétences numériques du pays doit résulter de sources multiples (partenariats)

Il existe déjà des observatoires, au delà de la mesure de l’évolution des compétences, il pourrait être intéressant d'étudier et évaluer les différentes approches pédagogiques pour mesurer l'efficacité des dispositifs d’apprentissage

Contribution CREAD-M@rsouin et Hub Antilles
L’idée de rendre compte des niveaux de compétences de la population afin d’actualiser le nombre d’éloignés du numérique est mal formulée/conçue.
- L’éloignement du numérique ne peut se comprendre uniquement par le prisme des compétences (qui n’est qu’une partie du phénomène).
- Il faudrait plutôt parler de « sentiment d’aisance » (ressenti) plutôt que de compétences (en apparence objectives mais en réalité instables en raison de l’évolution de l’offre socio-technique).
- Il faut également être vigilant envers la focalisation sur un chiffre global d’éloignés du numérique, qui invisibilise les situations, et envers une vision purement quantitative du phénomène. Il serait plus intéressant de mettre en lumière les causes du phénomène et les publics concernés.
- Favoriser une approche en réseau (de laboratoires de recherche publique) pour cet observatoire qui serait mieux nommé « observatoire de l’inclusion numérique ».

Nous souhaitons une égalité d’accès aux informations collectées et la transparence de traitement à l’ensemble des acteurs publics et pas uniquement aux services de l’Etat.
Ainsi nous demandons que l’ensemble des acteurs publics impliqués dans l’action et le financement de l’inclusion numérique puisse disposer du même droit de regard sur les données collectées et les études ou traitement qui en seront faits.